08/09/2014
La militante des droits humains, Lyudmila Alexeïeva, a publié une déclaration après que des allégations ont fait surface qu’elle avait exprimé son soutien à l’annexion russe de la Crimée dans une interview.
«Je l’ai dit à de nombreuses reprises et je le répète ici: je suis convaincue que l’occupation de la Crimée a apporté la honte à mon pays. C’était un outrage à l’Ukraine, jumelée avec nous, qui doit passer par des moments difficiles. Un bon voisin devrait aider son voisin, pour passer à travers les difficultés à travers et ne pas l’utiliser pour s’enrichir aux dépenses de celui-ci. Les gens devraient se comporter de telle manière et les pays également. Dans le monde moderne, il est honteux et stupide comme un État occupant. Il faut atteindre un accord – et non se battre.
Pas moins qu’en face à l’Ukraine, nous sommes aussi coupables à l’égard des Tatars de Crimée, les peuples autochtones de Crimée. Ils ont toutes les raisons de ne pas vouloir être en Russie, l’État successeur de l’URSS, où ils ont été exposés en 1944 sur les ordres de Stalin à une terrible tragédie – le bannissement de tous les habitants de la Crimée dans les républiques soviétiques orientales.
Je suis une citoyenne russe, et je peux pas nier la responsabilité du comportement de mon pays, tant en termes à ses voisins quant à ses propres citoyens.
Je demande que toutes les publications soient enlevées, qui ont prétendu que je supporte la déclaration “La Crimée est à nous”, même si elles s’appuient à d’autres sources d’informations – et ceci après ma réponse. J’exige, que ma présentation contraire soit publiée. J’avertis, que tous ceux, qui ne suivent pas cette exigence, seront convoqués au tribunal pour diffamation.
Source: Groupe de droits humains de Kharkiv
Traduit par Paul Andreas Burckhardt-Heusser pour Euromaidan Press